La salle EPI3DS
C’est une plateforme d’impression 3D baptisée « Espace pédagogique d’impression 3D pour la Santé » (EPI3DS) à destination des étudiants.
Elle voit le jour en 2018, dans le cadre du projet de recherche REMIS et est située au niveau du bâtiment G, dans la salle « salle TP Galénique ».
Elle se présente comme une salle de cours et de travaux pratiques dotée de 9 imprimantes 3D de quatre types différents,cliquez ici pour en savoir plus!
- Ses objectifs :
Permettre aux étudiants d’imprimer en quasi autonomie des objets, des médicaments, ou encore des cellules!
-lors de cours ou apprentissage par projets,
-lors de la mise en place de projets.
- Pour qui ?
Sous la responsabilité du Dr Coline Pinese, ces équipements sont utilisés par les L3 IS,4 et 5eme année de Pharma et des Doctorants.
Très prochainement, Coline nous en dira plus dans une interview !
- Parlons projets !
Un groupe de travail de 8 étudiants de 5ème année Pharmacie, filière Industrie nous explique son utilisation de la salle EPI3D.
« Nous sommes une équipe de 8 étudiants de cinquième année de pharmacie, filière industrie. Dans le cadre de nos études, nous sommes impliqués dans un projet tutoré encadré par Madame PINESE Coline et Monsieur GARRIC Xavier. Ensemble, nous travaillons à la conception d’un dispositif médical urologique. »
« Dans le cadre de notre projet, nous sommes amenés à faire de la fabrication additive, autrement dit de l’impression 3D. Tout d’abord, nous avons travaillé sur le design du dispositif médical au moyen d’une plateforme de développement de produits en CAO (Onshape). Il s’agit ici de travailler sur les dimensions et la forme de l’objet pour répondre à un cahier des charges précis.
Ensuite, afin de pouvoir imprimer le prototype, nous avons cherché à optimiser les différents paramètres d’impression de l’imprimante 3D utilisée (Zortrax 200+) afin d’obtenir un prototype de qualité. La modulation des paramètres d’impression se fait par le biais d’un slicer spécifique à l’imprimante utilisée (ici Z-suit). Il permet finalement de générer un fichier g-code qui contient toutes les informations dont l’imprimante a besoin pour imprimer (température, trajectoire…). Ce fichier est transféré via un port USB à l’imprimante qui se charge du reste.»
« Globalement, nous avons beaucoup appris sur l’impression 3D, le choix des matériaux et leurs caractérisations. Le matériau que nous avons choisi pour ce projet (TPE-U) étant mou, nous avons rencontré quelques soucis quant à la précision de l’objet que nous souhaitions obtenir. Après les quelques mises au point au départ qui ont permis de créer un profil d’impression adéquate pour ce matériau, les impressions se sont bien déroulées.
Nous avons pris conscience que l’impression est utile, voire indispensable pour prototyper un dispositif médical. Suite à l’impression de nos premiers prototypes, nous avons pu les tester et les faire évoluer afin d’imprimer de nouvelles versions dont les modifications nous rapprochaient d’une version finale. »
« L’ensemble de l’équipe a été très heureuse de travailler avec le laboratoire des biomatériaux de la Faculté de Pharmacie. Cela a été très intéressant de pouvoir toucher à la conception d’un produit de santé différent du médicament. »